Christian Rizzo aime travailler dans ce que Stanley Kubrick appelait « la zone fertile de l’ambiguïté ». Après une formation en arts plastiques, il a sorti une ligne de vêtements, a formé un groupe de rock et est finalement devenu danseur et chorégraphe. Depuis lors, il a créé de nombreuses chorégraphies dans lesquelles la lumière, la musique et la scénographie sont des éléments d’un jeu continu entre la fiction et la réalité.

Pour Une Maison, il s’entoure de quatorze danseurs. Au travers de solos, de duos et de trios, il veut finir par aboutir à une chorégraphie de groupe. « Dans cette société, on nous fait croire que tout est éternel. Une telle illusion peut rendre le réveil à la réalité très rude. Moi, je crois le contraire. Tout disparaît. Seuls les rituels permettent de maintenir les choses ou de se les rappeler. »